Jean-Yves Bourgois,

Pour fêter Noël ou le réveillon, on ne présente pas ce genre d'image habituellement... et pourtant, je vous souhaite de franchir les années comme d'autres franchissent les vagues : en prenant du plaisir, en relevant des défis et en partageant vos expériences. Bon passage en 2011, bonne année !

Autre passage : le 01 01 11 marque le démarrage de ma campagne cantonale qui durera trois petits mois. Pendant ce temps, je vous invite à aller surfer vers mon blog de campagne : www.bourgois.info

Une nouvelle page va s’écrire pour l’histoire du canton Sud avec le retrait du conseiller général sortant Hubert Henno. Je salue son travail honnête, dévoué et sa bonne connaissance des dossiers. Quarante ans de dévouement méritent les remerciements et le respect de ses concitoyens. Pour lui bien sûr et sa famille qui a soutenu cet engagement au service de l’intérêt général.

Ce « retrait surprise » conforte le message que je porte : le besoin de renouveau et d’union pour porter les valeurs de la droite et du centre. Hubert Henno, en se retirant ainsi, malgré l’investiture reçue de l’UMP, conforte ma candidature. Je reçois son geste avec considération et reconnaissance. Les électeurs de droite et du centre qui pouvaient être hésitants seront ainsi rassurés. Hubert Henno se montre responsable et courageux.
 
Ma candidature, concurrencée depuis peu par celle du candidat Parti Radical (UMP) Jean- François Claisse, offre une alternative aux électeurs de la droite et du centre. Si les appareils politiques nationaux venaient à lancer une autre candidature, ils créeraient une confusion préjudiciable… et surtout ils oublieraient l’essentiel : la défense des intérêts des habitants du canton.   

Pour la septième fois consécutive, Hubert Henno a décidé d'être candidat dans le canton Amiens Sud. Investi cette fois par l'UMP, après avoir été une figure centriste d'Amiens. Je regrette son geste, comme j'ai eu l'occasion de l'écrire préalablement.

Une nouvelle fois, je l'appelle à se retirer. Cette candidature est celle de trop, et Hubert le sait au fond de lui. Mais surtout, la nouvelle candidature hier matin d'un candidat "Parti-Radical - UMP" (après la mienne et celle d'une CNI) prouve à quel point la division a gagné notre camp, à quel point le bon sens est égratigné.

En se retirant, Hubert Henno saurait recevoir les légitimes remerciements que nous lui devons pour son investissement continu depuis près de quarante ans dans la Somme.

Mais il doit poser cet acte assez vite. Nous sommes déjà bien nombreux... et le canton risquerait de basculer.

Après mûre réflexion, j'ai pris la décision d'être candidat dans le canton Sud, détenu par Hubert Henno depuis 1973. Bien évidemment, au cours d'un long échange, j'en ai informé Hubert. Investi par l'UMP, il brigue son septième mandat dans ce canton. Cela me semble déraisonnable et dangereux. J'entends ce qui se dit et je suis convaincu qu'on ne peut pas prendre le risque de perdre ce canton.

Je suis profondément convaincu qu'il faut apporter une offre plus large aux électeurs et qu'il faut aller au bout de ses convictions : je milite depuis longtemps pour l'ouverture de la classe politique (non cumul dans le temps, nouveaux visages, etc.) et j'ai essayé de le faire au sein de ma famille politique. Mais à un moment donné, il faut oser prendre le risque d'être cohérent et responsable. Comme dans les cantons voisins, le choix s'est fait ou se fera entre un UMP et un centriste… pour faire gagner la même majorité.

Ma candidature propose une alternative aux électeurs. En prenant l'espace au centre droit, j'élargis notre socle électoral dès le premier tour, et nous saurons nous retrouver pour le second tour. C'est la seule chance de conserver ce canton. Les autres candidatures potentielles, CNI par exemple, ne nous apportent ni renouveau ni assurances.

Depuis 25 ans, nos succès électoraux ont été construits sur la diversité et l'unité. C'est ce que je vous propose.

L'action politique se structure autour de valeurs intemporelles et s'enrichit de débats. Avec ce constat, nous créons à quelques-un le nouveau mouvement dénommé Le Sillon Social. Ces termes rappellent que c'est l'alliance du développement économique et du respect de la dignité de la personne qui font grandir la société.

Voici ci-dessous les éléments constitutifs de notre mouvement : 

CONSTAT

L’accélération des changements du monde nous oblige à beaucoup de réactivité et de souplesse. Mais la rapidité de notre monde nécessite davantage encore une structure intellectuelle et morale solide, appuyée sur des valeurs partagées : dignité, liberté, progrès, etc.

Nous devons inventer une nouvelle gouvernance politique. On ne fera pas de la politique demain avec les méthodes d’hier.

FONDEMENT

RESPECT DE L’INDIVIDU

1. Promouvoir la dignité de l’homme

• Education,

• Logement,

• Emploi,

• Sécurité.

2. Choisir la voie du dialogue

MODERNISER LA POLITIQUE

1. Promouvoir le sens de la responsabilité

• Orienter son action vers un développement durable

• Exposer les grands dossiers dans la vérité

• Préférer les petits pas aux utopies qui paralysent

• Payer ses dettes et assumer ses déficits

2. Ouvrir l’espace public

• Non cumul des mandats, dans le temps et en même temps ;

• Faciliter et organiser l’expression des professionnels et mobiliser les « élites » ;

• Systématiser une place accrue aux femmes ;

• Entendre « ceux qui travaillent et n’ont plus leur mot à dire » ;

• Ne pas donner la ville à un parti.

ENJEUX PRIORITAIRES LOCAUX

Tirer les conséquences des évolutions sociodémographiques durables

• Grand âge et dépendance

• Handicap

• Habitat

Engager les débats d’avenir

• CHU monosite

• Intercampus

• Intégration et visibilité

S’orienter vers le développement

• Accompagnement industriel

• Positionnement économique stratégique

Améliorer la vie quotidienne

• Circulation (liaison Nord Sud, entrée Est)

• Réhabiliter la vie de quartier

• Stationnement

PROPOSITION

Rassembler les personnes soucieuses d’allier le développement de la société et l’épanouissement de la personne. En refusant les utopies qui conduisent au blocage, en recentrant l’activité économique au service de tous, nous pouvons partager des champs d’action communs avec les humanistes de tous horizons…

ET POUR ALLER PLUS LOIN…

Sur Facebook,

contact@sillonsocial.fr

Téléphone : 06 70 23 38 11

Par souci de cohérence personnelle, j'ai décidé de me mettre en congé de ma formation politique, le Nouveau Centre. Je reste néanmoins convaincu de la vision politique portée par cette famille de pensée, alliant le développement de la personne et la croissance durable de la société, est la bonne.

Ma décision fait suite à des divergences de fond concernant l'approche de différents dossiers locaux. Mes convictions et ma conception même de la manière d'organiser et préparer l'action publique me poussent à faire cette pause.

Je vais ainsi pouvoir me consacrer aux projets personnels, professionnels et associatifs qui me sont chers. Mon engagement pour les Amiénois pourra ainsi continuer à s'exercer, librement de toute approche partisane, au service de tous.

Drôle de vision aujourd'hui rue de Beauvais, à deux pas de l'Hôtel de Ville. Ce traitement des arbres est vraiment original : table pour pic-niquer ? borne de repérage ? poussée de vitalité du sol ?

On se perd en hypothèses délirantes... le concours est lancé : qu'est-ce ?

Rue des quatre Lemaire, une vision d'horreur a saisi les amoureux d'une ville "tenue"... Les plus bucoliques retiendront la belle image que cela produit... mais surtout les cyclistes veilleront à bien faire attention les jours de pluie !

Comment cette municipalité arrie t-elle autant à faire moins bien avec plus de moyens ?

Le projet Intercampus, initié depuis plusieurs années (Cf. fiche technique), arrive à un moment important de son lancement : la déclaration d’utilité publique. Celle-ci était annoncée pour maintenant mais rien n’a encore été communiqué par les élus locaux. L'enquête avait été terminée au cours de l'été 2009.

L’association Amiens-Sud-Ouest a édité une lettre d’information aux habitants concernés. J’en reprends ici le texte que je partage totalement.

Nous constatons :

Au cours de discrètes réunions et « balades » (sic), la Mairie nous amuse : choisissez le nom, imaginez les emplacements, etc. Mais la réalité est plus brutale : Le projet de ZAC Intercampus a totalement été dénaturé.

Le  projet passe de 1.950 à 2.400 logements, Soit +23 % !!!

Ajoutés aux 800 logements de la ZAC Paul Claudel voisine, cela signifie que près de 8.000 habitants supplémentaires vont arriver ici, sans réelle concertation.

Nous dénonçons :

- Le gigantisme d’un projet qui détruira l’esprit « ville à la campagne » du quartier ;

- L’absence totale d’information directe aux habitants ;

- Les élus, hier dans l’opposition contre le projet, aujourd’hui dans la majorité deviennent favorables ;

- La densité des voitures, du stationnement et de la circulation qui deviendra encore plus difficile et dangereuse ;

- La profond bouleversement de nos rues : logements collectifs rue des 4 Lemaire, chemin des plantes offert aux voitures, suppression du stade Delaporte, etc.

Nous proposons :

Une mobilisation ferme et constructive pour que le quartier reste à taille humaine et que la Mairie s’occupe d’abord bien des problèmes des habitants actuels.

Place aux enfants, c’est l’été et le temps des heures qui passent moins vite, en famille. Sur l’illustration, le square St Roch, entre le boulevard Faidherbe et l’école. J’y vais presque tous les samedis, louant ce programme initié par Gilles de Robien (« La Ville aux enfants »). Le temps estival sera aussi une occasion merveilleuse de « piquer » des idées dans d’autres villes. Je suis à l’écoute de toutes vos découvertes… Bonnes vacances !