Un rendez-vous avec soi-même

ballets du chorégraphe contemporain français

Si vous inscrivez dans un moteur de recherche le mot « voyance », ce n’est pas loin de dix millions de réponses qui vous sont proposées sur la toile Internet.

Sur 26 millions d’habitants « actifs » en France, il y aurait donc  plus de 38 % de la population qui serait « frappée » de médiumnité ! Quel talent national, n’est-ce-pas ?

Les camelots s’y démènent à grand renfort d’alléchants slogans et de surenchères : et d’y aller à coup de voyance pure (?), de voyance directe (?), de voyance canal (?) et, comme décidément  le chaland se fait aussi versatile qu’infidèle, on appelle à la rescousse les anges, les archanges, les Maîtres -si possible- ascensionnés, etc.

Quelle réalité recouvrerait aujourd’hui le mot « voyant », mis à mal à l’évidence et qui perd tout son sens tant il se trouve utilisé mal à propos et à toutes les sauces.

II est bon de distinguer, dans tout ce fatras ...

Qui se dit à tort et communément « voyant », à cette fin  utilise un support, et s’inscrit dans la vibration « matière » (le cartomancien, le tarologue, le numérologue, etc) : ils interprètent des images, des signes, des couleurs, des chiffres, pratiquent la divination et s’inscrivent dans la catégorie des devins. Prudence et circonspection sont de mise quand il s’agit justement de divination. Aujourd’hui, on va chez le voyant comme on va chez le coiffeur ou l’épicier. La démarche s’est banalisée au point de la réduire à un simple geste de consommateur. Or, une « lecture », comme on l’appelle outre-atlantique, n’est pas un acte anodin tant elle peut avoir de retentissements d’un point de vue matériel, moral, psychique, psychologique, et spirituel.

le médium spirite qui pense communiquer spontanément avec des entités précédemment incarnées (des défunts) et se rattache à un lieu vibratoire « intermède », avec une sombre dérive actuellement (il y a de la demande !) vers l’exercice nébuleux de la nécromancie. En effet, un médium, par définition, est un réceptacle, et n’exerce aucune volonté, sauf à devenir « impur » donc « faussé ». Accepter (et faire croire qu’on le peut !) d’aller quérir « sur commande », photographie à l’appui, la parole de tel ou tel « cher disparu », serait se frotter  à une sombre magie.

le médium (anámesa) qui vibre en communion avec le Vivant (règne minéral, végétal, animal et l’au-delà)

Le clairvoyant (mnáomai) qui s’ajuste à la vibration « Mémoire » (Edgar Cayce,** par exemple) : il s’agit ici de lire VOS écritures sur différentes strates de la Conscience. Cette lecture épouse naturellement votre évolution intérieure dans l’incarnation.

Françoise Desbouches - Belle et juste clairvoyance

Les « fées » de la Vie  me permirent d’incarner les deux dernières catégories, pour soutenir, dans même temps, votre chemin de terre et votre cheminement spirituel.

Et de vous inviter dès lors à une rencontre en nuances et en profondeur. En effet, la clairvoyance ouvre, en même temps, et vos réalités terrestres matérielles, pratiques,  vos respirations émotionnelles, affectives (nos « visibles »), et vos espaces psychiques intérieurs, spirituels ( « nos invisibles »), ces deux derniers se faisant accessibles pour celles et ceux qui ont le désir de descendre dans le puits !

Comme disait Aristote, « qui peut le plus, peut le moins »

Fort éloignée des clichés populaires véhiculés par des Madame Irma, des rebouteuses de village, des jeteuses de cartes de quartier tout autant que des super-voyants audiotel et consorts, l’exigence, ici, est au rendez-vous.

Il est bon, en effet, d’ouvrir aujourd’hui, à l’aube 2018, une nouvelle page-horizon sur cette émergence hier  méconnue, décriée, stigmatisée, aujourd’hui vulgarisée et vandalisée au travers de pâles imitateurs et de rusés faussaires. A travers les âges, la CLAIRVOYANCE a su être, demeurer et demeurera indissociable de l’aventure humaine, témoin de son temps et facteur de son évolution.

Parce que vous m’avez rencontrée, remarquée, encouragée à moult reprises et saluée pour vibrer à un diapason littéraire, philosophique, humaniste et spirituel  resté à bon escient jusque tard sous le boisseau, chaque rencontre se devient désormais pierre blanche sur nos chemins de terre, sur nos chemins de ciel …

Alors, vous qui passez par là, …

il vous appartient d’écarter le voile pour mieux vous imprégner de l’atmosphère particulière de ce lieu intérieur, le mien en apparence, qui est vôtre tout autant.

Vous qui passez, cherchant bonne aventure, il vous appartient d’interrompre un instant votre course dans le temps pour que nous relisions ensemble vos chemins parcourus et l’itinéraire qui se propose sur cette carte « terre-ciel » qu’est la membrane mémoire …

C’est cela, la CLAIRVOYANCE

« Elle invite à rendre l’autre clairvoyant, responsable, libre penseur de sa vie »

Parmi mes  visiteurs et attentifs(ves) lecteurs-lectrices, une appréciation fait émergence tant elle scande les grands axes et enjeux de cette approche. Avec son autorisation, je vous la livre :

« Je viens de lire, que dis-je, de savourer votre site. Je l’ai lu lentement, en m’imprégnant de chacune de vos phrases. Que de sagesse dans vos propos ! Et surtout, que de respect et de sens du sacré émanent de vos paroles ! Vous hissez la clairvoyance et lui restituez sa juste place de laquelle trop de pratiques l’avaient fait choir ; je dirais même que vous la réhabilitez, en rappelant le caractère précieux de l’être et de la relation qui se tisse entre les âmes qui se rencontrent lors de ce moment si particulier.

J’ai été également très sensible à une réalité que vous dévoilez et qui était nécessaire que les gens comprennent : l’engagement, l’implication et l’investissement de tout l’être du clairvoyant lors de la consultation. C’est de l’ordre du dévouement à l’autre, du don de soi, et je ne suis pas sûre que nos congénères s’en rendent compte. Oh, bien sûr, cela relève de l’évidence quand on vous rencontre. Mais sur le nombre d’individus qui décident de faire appel à ce que l’on nomme communément « une voyante », c’est une goutte d’eau. C’est déjà ça, me direz-vous. Effectivement. Nous ne pouvons ouvrir les yeux de tous. L’élargissement de la conscience est un chemin personnel, même si l’on se fait guider.

J’ai aussi trouvé que vous rappelez magnifiquement la responsabilité du « consultant », la nécessité de s’engager aussi totalement dans Sa vie pour que la rencontre puisse faire sens. La passivité n’est définitivement pas de mise dans cette démarche.

Finalement, en remettant les êtres aux commandes de leur existence s’ils s’en écartent, en leur rappelant ce pour quoi ils sont venus, vous êtes un guide spirituel. C’est sans doute pour cela que vous rencontrer est empreint de solennité. »

 

Alors, vous qui passez par là, prenez le temps de parcourir ces pages. Elles reflètent l’engagement de toute une vie, à chaque instant, pour l’avancée de tous.

Françoise